ouais
voici de sinfos sur coleman trebor:
Espèce Vurk
Origine Sembla
Taille 2.13 mètres
Fonctions Maître Jedi
Armes Sabre-laser
Vaisseau Chasseur Jedi Delta-7
Affiliation Ordre Jedi
Trebor, Coleman
Depuis l'avènement de l'Ancienne République, près de 25.000 ans avant la Guerre Civile Galactique, les Chevaliers Jedi ont toujours incarné l'espoir d'un avenir meilleur pour chaque habitant de la galaxie, et servirent au mieux les citoyens de la République en soutenant la paix et la prospérité dans les multiples systèmes la constituant.
Hélas, dans les derniers jours de l'Ancienne République, lorsque la corruption devint monnaie courante à l'intérieur même de l'enceinte du Sénat, les Jedi commencèrent à être entraînés dans cette chute inexorable, devenant trop sûrs d'eux et de leurs capacités, comme l'affirmait Yoda, et se croyant capables de résoudre toutes les crises dans la galaxie. Coleman Trébor fit partie de ces Jedi trop confiants qui, malgré des aptitudes formidables dans la Force, finirent un jour par le payer de leur vie.
Avec ses 2.13 mètres de haut, une peau anthracite et rugueuse, et un crâne surmonté d'une crête, Coleman Trébor passait difficilement inaperçu parmi les foules, même parmi ses pairs Jedi car, contrairement aux Humains qui composaient la majeure partie des membres de l'Ordre, Coleman était le seul membre de son espèce à avoir intégré la confrérie.
Ce Maître Jedi joua un rôle important dans les affaires Jedi en intégrant le Conseil des Jedi, après la mort du Maître Yarael Poof, cinq ans après la Bataille de Naboo. En effet, le Vurk fut choisi notamment pour son extraordinaire aptitude à communiquer avec divers groupes ethniques, organisations en tout genre, et à trouver des solutions pacifiques en tant que médiateur et porte-parole entre deux ou plusieurs partis s'opposant. Sa grande facilité pour la communication lui valu souvent d'être également le porte-parole des Jedi auprès des représentants des média sur Coruscant. Posé et intelligent, Coleman incarnait le modèle parfait de ce à quoi tous les Jedi voulaient aspirer et de ce qu'ils voulaient symboliser aux yeux des citoyens de la République.
Pour Coleman Trébor, privilégier la négociation était plus qu'une simple application de la philosophie et du Code Jedi : il retirait une grande satisfaction de ses réussites sur le terrain, pas seulement pour lui et ses pairs Jedi, mais également pour son peuple.
En effet, pour la majorité des personnes dans la galaxie, les Vurks sont une espèce reptilienne qu'ils considèrent en général comme une peuplade de nomades primitifs, et ce, d'un certain point de vue, à juste titre : Sembla, la planète natale des Vurks, est recouverte d'océans chauds et d'un nombre incroyable de chaînes volcaniques, ces dernières remodelant sans cesse le visage de la planète à l'échelle continentale; ceci étant, les Vurks sont plus préoccupés par leur survie et les affaires de leur planète que par les affaires galactiques, et très peu quittent en général leur planète.
Le fait que Coleman se soit retrouvé au Conseil Jedi suffit à faire tomber les préjugés sur son peuple.
Toutefois, lorsqu'il s'avérait que la négociation ne semblait plus viable, Coleman n'hésitait pas à dégainer et à brandir son sabre-laser pour défendre la paix et la justice. Comme une bonne partie des Jedi ayant vécu à l'époque de la chancellerie de Palpatine, Coleman était un pratiquant du combat au sabre-laser de Forme VI, plus communément appelée Forme des Diplomates, ce qui traduisait bien la philosophie du Vurk à se concentrer plus sur la méditation et les stratégies politiques que sur le combat. Parce que cette Forme était moins exigeante que les autres, Coleman était moins bon combattant, contrairement aux Maîtres Mace Windu et Obi-Wan Kenobi, que diplomate, mais il arrivait pourtant à vaincre la plupart de ses adversaires, même sans activer la lame de son sabre-laser. L'un des rares avantages que Coleman pouvait utiliser dans un combat était sa vision à 360 degrés, lui permettant ainsi de ne jamais être surpris ... du moins, en théorie.
Si ses qualités de diplomate étaient certes louables en temps de paix, l'avenir révéla à Coleman qu'elles étaient particulièrement inadaptées en ces temps sombres que connaissait la République à la veille de la Guerre des Clones.
En effet, comme pour un bon nombre de Chevaliers Jedi, les talents de combattant de Coleman furent rudement éprouvés lors de la Bataille de Géonosis. Sous le commandement de Mace Windu, Coleman fit partie du corps expéditionnaire Jedi qui partit affronter les Séparatistes pour sauver Obi-Wan Kenobi, Anakin Skywalker et la sénatrice Padmé Amidala, prisonniers du Comte Dooku sur la lointaine Géonosis. Durant les premiers instants de la bataille à l'intérieur des murs de l'arène d'exécution, Coleman abattit un nombre conséquent de droïdes de combat et de drones géonosiens, jusqu'à ce qu'une occasion en or se profile à l'horizon ...
Le Comte Dooku, installé tranquillement dans les gradins, contemplait avec délectation le carnage qui se déroulait en contrebas, sans prêter attention à son environnement immédiat ; Coleman voulut saisir la chance de frapper le mouvement séparatiste de plein fouet en abattant son chef charismatique. Sachant pertinemment que Dooku était sensible à la Force, ancien Jedi oblige, Coleman usa de ses pouvoirs furtifs dans la Force afin d'approcher le Comte et l'attaquer par surprise. Lorsque le Vurk bondit aux côtés de l'homme, Dooku resta impassible. Le Vurk croyait le tenir en son pouvoir...
Malheureusement pour Coleman, il sous-estima grandement le chasseur de primes Jango Fett, l'homme en armure mandalorienne faisant office de garde du corps pour le Comte, qui ouvrit le feu sur le Jedi avec ses blasters WESTAR-34. Incapable de parer toutes les salves, comme l'avait fait Obi-Wan en affrontant Jango sur Kamino, le Vurk fut mortellement blessé au visage et passa par dessus la rambarde pour finalement s'écraser sur le sol poussiéreux de l'arène. Jango Fett ajouta un autre Jedi à la liste des nombreux morts qui sont tombés sur Géonosis. Coleman Trébor apprit à ses dépens qu'à être trop confiant ne peut conduire qu'à sa propre perte ...
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